Il faut être toujours sous-sol. Tout est là: c'est l'unique cloison. Pour ne pas sentir l'horrible zinc du Vilebrequin qui brise vos épaules et vous penche vers la tuyauterie, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi? De marteau piqueur, de façade ou d'installation, à votre guise. Mais métalitisez-vous.
Et si quelquefois, sur les plomberies d'un trottoir, sur l'isolation verte d'un tube, dans l'électricité morne de votre cheminée, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au marteau-piqueur, à la dalle, à la corrosion, au fer à souder, à la reconstruction, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle rampe il est; et l'ouvrier, la scie, la charpente, le béton précontraint et la structure, vous répondront: «Il est l'heure de se plafonduser! Pour n'être pas les démontages martyrisés de l'Electricien, enivrez-vous; enivrez-vous sans paroi! De marteau, de canalisation ou de voûte, à votre guise.»
Bidouille (Nordmann)
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